mardi 28 novembre 2006

yann ::: un an deja ...1st december.


Chers Amis,

Voilà un an déjà que Yann nous a quitté…
A l’occasion du premier anniversaire de sa disparition, nous vous proposons de nous retrouver un moment -en musique et entre amis, ce Samedi 2 Décembre chez « Oogie » (Cours Julien-Marseille).
En personne ou en pensées -pour ceux qui ne pourront pas être à Marseille ce soir là, nous vous invitons à vous joindre à nous, ou simplement passer un petit moment saluer le souvenir d’Y2Mars.

Un apéro presque comme un autre, sauf que nous y penserons plus fort et trinquerons tous à lui ce soir là, autour de nos meilleurs souvenirs et de la puissance évocatrice de la musique.
Pour cela, un pool de DJs amis et guest selecteurs se relaieront aux platines sous le même pseudo –« Kaizer Sauzee » : ce masque énigmatique qui était son nom d’artiste. DJs sans particule, sélecteurs sans visage avec le sien en tête, ils enchaîneront quelques uns des morceaux inoubliables qu’il nous a fait découvrir, jusqu’à ces tracks 2006 qui l’auraient fait bondir à coup sûr …

Rdv donc ce Samedi 2 Décembre, si possible entre 19 et 20h30, au 55 Cours Julien « Oogie Lifestore ».13006 Marseille.
Le rideau sera tiré à partir de 20h30 mais vous pourrez tout de même nous rejoindre ou simplement passer nous voir un instant (jusqu’à 23h) en appelant le 04 91 53 10 70 pour que l’on vienne vous ouvrir.


Côté boissons, le Bar d’Oogie sera ouvert pour nous à des tarifs amicaux, et côté grignotages, nous vous remercions par contre d’amener préparations salées ou sucrées à votre goût.

La soirée pourra se prolonger ensuite à la Friche/Cabaret Aléatoire pour la 2° édition d’Opus VJ : rencontres internationales de Vee Jays et Djs electros avec notamment Paul, Siskid et Big Buddha (www.lafriche.org - www.digitalborax.net/opus.htm )

En espérant vous compter parmi nous ce soir là,
En personne ou en pensées,

Bien amicalement,

Odile, Seb, Hervé, Paul…
les amis et proches de Yann Quélennec


CONTACT :
Odile : 06 14 70 84 73 - Seb : 06 21 22 60 06

> Vous pouvez aussi transmettre vos messages et vous joindre à toutes ces vibrations directement sur le blog de Yann : http://y2mars.blogspot.com/

> Pour tous les kaizer Sauzee potentiels qui aimeraient venir passer quelques disques ou sélections mp3-vinyl-cd dans cet esprit, merci de contacter seb : sebman70@gmail.com – 06 21 22 60 06
> Vous pouvez aussi amener des photos sur CD ou clés usb

> www.myspace.com/oogielifestore

lundi 6 novembre 2006

Du bon son brut pour les truands !

dropdabomb

dubmood


Tu pourrait être content et satisfait comme nous le sommes actuellement. La MAIN party a donné des fruits picturaux et musicaux, tu avait flairé comme d'habitude la source de nouveaux sons. En voici, en voilà pour les amatrices et les amateurs.

Plusieurs Atari 4 bit connectés en multichannel, c'est un son qui tue, de l'ancien qui fait du neuf.

Suédois, Suisses et autres blonds sont à Marseille suite à la demoparty.

On l'a fait, underground à souhait, évidemment.

Rien n'a fuit si ce n'est les cons qui ont raté les liveacts catatoniques et plein de bassssssssss.

Monsieur.A

mercredi 1 novembre 2006

Je les mets où les fleurs ?

Y2Mars
Au début j’ai vu ta silhouette partout. Dans celle de tes amis qui, comme toi, avaient un crâne d’œuf. Je sursautai, croyant à ton retour, surfant l’espace de quelques secondes sur la farce minable. J’aurais volontiers roulé une pelle au farceur, avant de lui arracher le cœur. Merci, merci, merci à toi sombre connard de nous le rendre, mais t’avise pas de recommencer. Ce crétin farceur n’a jamais eu l’audace d’exister et la vie est telle qu’elle est : intransigeante. Je laisse le sens à ceux qui en ont besoin.
La volonté ne contrait rien, des verbes qui furent communs se déconjuguaient, tout s’effilochait, et tous ici étions accrochés avec nos deux mains au bord d’un précipice, avec des grimaces de vivants, pas vraiment de winners.
Ce serait tellement plus simple si tout était une question chimique, qu’il suffise d’injecter quelques molécules ou de tordre le cou à celles qui sont en trop, histoire de lever l’enclume sur le plexus solaire. Tout ça c’était au début. Pas au début de la douleur, parce qu’elle n’a pas de fin. Elle s’étiole, mais ne disparaît pas. Je ne pense plus tous les jours à toi. De plus en plus de jours s’écoulent sans prononcer mentalement ton prénom, sans qu’un souvenir vienne à l’assaut de la forteresse que je construis depuis onze mois.
Quitte à être condamnée, j’aurais préféré que ce soit à venir te voir parmi des centaines d’autres. J’aurais repris la rue Saint Pierre, serais entrée dans le cimetière, aurait refait le parcours de cette putain d’année 2005, celle qui nous a arraché le bras valide. J’aurai essayé d’atteindre la stèle, le passage aurait été bouché, et je me serais trompée d’allée. Non mais t’as vu le labyrinthe de Saint Pierre ? Comment retrouver son mort ? T’inquiètes si la bâtisse est lézardée, si ça se fissure encore tout doucement, si ça hurle encore par moment, je suis digne, limite froide, limite trop bien remise, limite indigne, mais sans culpabilité. Je serais venue poser un caillou sur ta tombe, peut être que j’aurais nettoyé, arraché les mauvaises herbes, comme tout le monde, peut être que j’aurai transformé ta stèle en théâtre antique. J’aurais acheté des colonnes romaines en stuc chez Leroy Merlin, que j’aurais habillées avec des saris du Ceylan, mais juste pour déconner, juste pour te faire la révérence en te disant : ta Royale Majesté nous a faussé compagnie. On aurait rigolé. J’aurais aimé être à Saint Pierre et me perdre assez pour ne pas te trouver. Ça m’aurait fait une ballade.
Je suis chez moi, et j’ai les mains sur ce clavier, et je ne sais plus si je pense plus aux mots que j’écris ou à toi. Mais c’est ici que je viens te voir.
Nat