jeudi 18 janvier 2007

1 an après...

1 an après, c'est toujours le grand vide. Il ne se comblera jamais. Le seul lieu ou tu es toujours présent yann, c'est dans ma tête. A jamais.

Gitan

jeudi 11 janvier 2007

yann

je cherchais des nouvelles de Yann et je suis tombée sur le site http://www.illegalparty.com/article13000.html

je suis sous le choc
Yann était mon premier « petit ami »
j’avais 20 ans et lui 15 ans et demi,
nous nous étions connus à l’ile aux moines en bretagne avec d’autres amis marseillais
j’ai vécu une grande passion, ma première grande histoire amoureuse

Yann, je ne t’oublierai jamais.

Marie

lundi 1 janvier 2007

Bonne éternité

Y2Mars

Les plus doués d’entre vous auront remarqué que c’est le 1er janvier 2007. L’un de nos amis me disait récemment que les commémorations, c’étaient très peu pour lui. Je partage entièrement cet avis. Je ne vois pas l’intérêt de commémorer l’anniversaire de ta disparition. Quoi ? Que tes amis se retrouvent dans une ambiance d’entre deux, on ne sait plus si l’on est triste, on se questionne sur la nature du temps qui dilue tout, on regarde tes images en boucle : toi en maillot, toi en short, toi à la plage, toi qui sourait, qui faisait des grimaces, toi avec toutes tes viscères bien en place, et ton sang qui fait battre ta carotide sur un rythme de drum’n bass peut-être. Je suis venue. Pas pour toi. Pour ceux qui restent. Odile en particulier. Je ne vois pas l’intérêt de tout cela. Et j’en suis désolée pour ceux dont les intentions organisatrices furent au demeurant très louables.
Le rendez-vous du 1er décembre dernier sur la plage où il y a un an un voilier emportait ta poussière d’ange, m’a suffit. Il faisait beau. Limpide. Evident, aussi évident que ne l’est pas ton absence.
D’autant que dans cette commémoration, la moitié des invités devaient t’être inconnus. Et alors ? Alors rien.
Es-tu heureux ? Es-tu simplement ? Ailleurs, éther, gaz, néant ? Moi je m’en fous, t’es plus là point. Si l’enfer ou le paradis existent, tu n’as pas été assez méchant pour souffrir mille morts, mais as-tu été assez gentil pour mériter la félicité d’un lieu paradisiaque où pousseraiernt des forêts de ganja que des vierges pas du tout effarouchées te ceuilleraient pour t’en faire des jolis cônes qui te ferait passer le temps ?
Avec moi, doux et gentil tu l’as suffisamment été pour mériter tous les paradis imaginaires que les hommes ont inventé dans leur grande folie ou dans leur grande sagesse.
Dans mon cœur, tu restes, ad vitam aeternam.
nat