samedi 29 mai 2010

Arakiri, le mois de Marie

Y a des trucs sur le plan de la dévastation qui laissent peu de place. Quand ça arrive, comme en ce moment, j’essais de temporiser (Carrefour dit positiver).
Il faut avoir les épaules comme une armoire normande et les couilles comme des balles de tennis, pour voir, pour vivre, ce à quoi le pire de ton imagination ne t’a jamais préparé. A cet instant, j’ai du sable dans les yeux et ce n’est plus une sensation de frottement, c’est l’équivalent de milliers de micro lames de cutter qui te lacèrent la rétine, oeil ouvert ou oeil fermé.
J’ai de la terre dans la bouche.
Tout est plus insoutenable et léger à la fois. Insoutenable parce que je suis plus vieille et plus fatiguée, plus légère parce qu’à force d’être fatiguée j’ai plus la force d’être en colère.

Mais quand c’est dur, quand c’est vraiment dur, comme en ce moment, je repense juste au moment où on m’a dit que tu n’étais plus là et aux longues années pour tenter, tant bien que mal, d’intégrer cette donnée, et je me dis que tout ne va pas si mal.
A moins que j’ai raté un épisode.

vendredi 21 mai 2010

Il n'est jamais trop tôt pour Grooverider

J'écoute ça et invariablement : dans ma tête soudain, carrefour encombré de souvenirs avec toi, images, sensations, émotions, visages, bon dieu, tellement d'autres choses, j'ai autant de souvenirs que si j'avais mille ans.

Tic-tac

mercredi 5 mai 2010

En mai fais ceque tu peux (bis repetita)

C'était en écoute dans la chambre de Jade : Remember...