mercredi 26 juin 2013

Insieme

J'ai laissé les traces de mes / nos souvenirs ici et sur ta page facebook jusqu'à il y a peu. Je suis venue te dire que l'écriture continue, mais ailleurs, loin des regards. C'est entre toi et moi maintenant que le reste s'écrit, car c'est avec et sans toi que je serai jusqu'à la fin. Mi ricordo che parlavi italiano, e è di Italia che scrivo questi alcune parole. Andiamo a scrivere insieme adesso. Scrivere avvicinandosi al più vicino all'osso. Ti porto con me.

1 commentaire:

Lélé a dit…

Comment je t'ai perdu ? Je ne sais pas .
Comme ton accident, comme mon avc, pas d'explications.
L'année dernière, je me suis dit que c'était redevenu pour moi, après tant d'années de silence, repliée sur mon invalidité, de reprendre contact avec toi. Ces années de silences avaient été longues, mais j'avais tellement peur de te raconter mes dernières années. Une sorte de honte, j'avais envie que tu te souviennes de moi comme ''avant''.
Alors j'ai cherché tes coordonnées sur internet et là , le hoc, le déni, l'horreur! J'ai contacté ronwatts, qui désolé, pensait que j'étais au courant.
Non , et non, P***, 7 années que je n'étais pas au courant.
Je t'ai longuement pleuré,cachée de mon homme, dans mon bain....
Je déménage cet été et bien sûr , en triant aujourd'hui, je suis retombée sur tes lettres, toutes gardées, une centaine je crois, toutes relues.
1995....saleté de jeunesse qui fait que je t'ai meurtri, malgré le prince charmant radieux que tu incarnais, merveilleuse jeunesse où du haut de tes 26 ans tu savais déjà ce qu'était le véritable amour, celui où l'on sait que l'on ne se trompe pas malgré tes silences pour me protéger et 600kms de distance. Tes phrases résonnent encore aujourd'hui, plus de 20 ans après par leur véracité sur ce qui fait qu'un amour est vrai, et sur la quintessence de la nature des sentiments des amants.
Et nous sommes restés amis, quand tu montais à paris tu dormais chez ''nous'', ou on déjeunait lors de longs tête-à-tête. Tu t'esquivais devant le père de mes futures filles, tu avais compris avec toute ta sensibilité, que c'était lui ''l'élu''.
Dernière fois, à mars attack, tu nous a hébergé comme d'hab, et nous t'avons trimballé avec deux djs fous pour ton émission sur radio grenouille. En 2003.....
en septembre je faisais mon avc, et un après, installée à toulouse avec mes chéris, je coupais tout contact avec tous mes amis ou presque.
Tu me manques terriblement yanou, surtout ce soir où dansent à la place des étoiles, tes mots, sourires, rires, mains, chuchotements, coups de speeds, regard sombre de celui qui ne gère plus, regard bleu azur du plongeur qui descendait pour remonter ''sa perle'' quand j'avais des coups de blues et que je restais au fond de l'eau.
Je pourrais te parler sans cesse pendant des heures ou des milliers de lignes.
Il ne me reste q'une photo floue prise dans les arênes de nîmes lors de la première ou deuxième boréalis.
Mais je n'ai pas besoin de photos, tu fais partie de moi et de ma vie, tu es là, juste besoin d'amour comme toi seul savais l'offrir.